Test de The Tairyou Jigoku

 Simple 2000 Series Vol. 113 : The Tairyou Jigoku

 

 

Vous connaissez sûrement les jeux "Simple Series", il s'agit de production typiquement Japonaise au budget (et souvent aux idées) plus que restreints. Pour preuve, The Tairyou jigoku tient sur un Cd et non un Dvd comme il est pourtant courant de voir sur Playstation 2. Il fait d'ailleurs partie de la même série que Zombi Zone. C'est donc en 2007 que ce jeu pour le moins étrange voit le jour, et sous son titre à rallonge ce cache un concept banal mais développé de manière totalement barré. Et c'est parce que c'est assumé que c'est jouissif malgré tout les problèmes qu'il accumule.

    

  

Si vous osez y jouer, vous plongerez dans la peau d'une lycéenne nommée Erika Mizusaki qui retourne seule, après les cours, dans son école pour récupérer son téléphone portable qu'elle a oublié. Malheureusement pour elle, un lapin blanc tout droit sorti d'Alice au Pays des Merveilles lui vole avant de disparaitre à travers un téléporteur. Comme ce sont des choses qui arrivent, et plutôt que de s'offrir un nouveau téléphone, l'intrépide Erika décide de suivre le méchant lapin ! Parce qu'il court vite et qu'il est malin, vous devrez le localiser durant 4 niveaux composés d'une forêt, d'égouts, d'un château et d'une ville.

Toutes ces étapes sont peuplées d'insectes plus ou moins gros hostiles à la vie humaine. Ils apparaissent devant Erika la plupart du temps en tombant du plafond, le tiers restant étant disséminé dans les couloirs souvent étroits des lieux visités. Préparez vous à être enseveli sous tout un tas de papillons, larves, mille-pattes, sauterelles mutantes mais aussi des poupées maléfiques ! Quand je vous dis qu'il y en a partout, c'est encore plus que dans l'autre jeu d'insectes grouillants sur Wii : Escape From Bug Island. Vous serez submergé du début à la fin. De toute façon le jeu est clairement orienté action même si la fuite est préférable sur l'ensemble du parcours. Pour vous défendre vous avez la possibilité de sauter à pied joint sur les bestioles, et vous pourrez surtout les éclater à coup d'arme blanche. Batte de Baseball, balai, baton, club de golf qui envoie les ennemis comme des balles (véridique), tout est bon pour éviter de se faire manger tout crue, l'inventaire étant illimité mais en temps réel, il y a de quoi se faire plaisir.

    

  

Si par malheur les insectes vous attrapent, vous perdez un peu de vie mais surtout une "barre" de stress va s'activer en faisant apparaitre des onomatopées dans le coin gauche, en haut de votre écran. Si ces inscriptions rejoignent le coté droit vous mourrez immédiatement de peur. Les écrits s'activent en même temps que les cri d'Erika, et s'ils sont amusant au début, ils viendront à bout de vos nerfs au bout de quelques heures de jeu car non seulement ils sont perçants, mais ils se varient absolument pas ! Et comme vous êtes tout le temps attrapé par les bêbêtes, l'héroïne ne cessera de crier pendant les 4 niveaux, c'est insupportable !! Pour éviter ça au maximum il vous faudra marteler les boutons de la manette pour qu'elle se débatte et repousse les ennemis qui seront sonnés pour quelques secondes. A défaut de sauter dessus ou d'utiliser quelconque arme, vous pourrez vous en emparer pour les jeter sur leur congénères. Classe non ? Par contre, si vous êtes mal en point, je vous recommande d'utiliser le médicament ou la crème qui en plus de calmer Erika, paralyse les bestioles accrochés à elle.

Bon et à part ça, il y a un objectif précis. Alors oui, il faut récupérer votre téléphone en poursuivant le lapin. Mais dans The Tairyou jigoku, il y a un peu de recherche. Vous aurez toujours au moins une porte fermé par niveau vous obligeant à faire des allés retours qui deviennent véritablement pénibles à cause des angles de caméras fixes placés clairement sans aucune intension artistique et qui sont là pour handicaper le joueur. Les musiques qui vous accompagnent durant votre périple sont aussi horripilantes. Heureusement que les graphismes restent correct même s'ils se contentent du stricte minimum. Définitivement, le moment le plus sympa du jeu est quand vient la fin et qu'on peu enfin affronter ce maudit lapin !

    

  

Si vous êtes assez fou pour recommencer environ 4h de jeu intense, le jeu vous offre la possibilité de lancer une nouvelle partie avec des costumes différents mais aussi des voix pour Erika différentes et qui correspondent aux accent japonais de régions spécifiques, au moins c'est original jusqu'au bout

 

 

Description du jeu par Kyoledemon